Oublions un instant le web, le e-commerce, la technique… Vous voulez bien ?
Que vous reste t-il ? Un projet, une entreprise. Tout le reste n’est qu’à son service.
Un site web, de e-commerce ou non, est le reflet de cette idée, de cette entreprise. La simplicité est souvent la clé de voûte du succès, voila pourquoi nous comparions wp-ecommerce & magento. Mais la simplicité doit surtout être présente au seins de votre entreprise ou de votre projet.
Être petit est une force, sachez en tirer profit et surtout… restez petit ! Voyons ensemble comment en tirer profit et en quoi rester petit est une vraie philosophie de développement.
Au début chaque entrepreneur pense à l’extension de son entreprise. Il veut en faire plus qu’une simple idée dans sa tête, ou qu’une petite entreprise n’ayant qu’une poignée de clients. Mais existe-t-il un point à partir duquel une affaire cesse d’être rentable ? Ne serait-il pas mieux de maintenir une petite taille, non seulement pour qu’elle reste gérable, mais pour qu’elle soit rentabable ?
En fait certains analystes de l’e-commerce savent depuis longtemps que certaines affaires peuvent devenir moins en moins profitables en grandissant. Ceci peut par exemple toucher des auto-entrepreneurs qui souhaiterait passer d’un job d’appoint à un revenu régulier.
Lisez comment certains entrepreneurs arrive à diminuer leur offre en maximisant les profits. Vous apprendrez que les bases pour garder une entreprise efficace, en pleine forme et rentable s’appliquent également à une qui tout jeune entreprise.
1. Construisez des relations sur le long terme
Les relations entretenues avec ses clients sont le gagne-pain de toute affaire. Mais qu’en est-il des relations entre collègues ? Travailler avec des personnes à qui vous faites confiance est essentiel. Ces relations sont difficiles à développer si vous embauchez à tour de bras, que vous demandez de l’aide constamment ou que vous êtes surchargé de travail.
Certaines agences eCommerce mettent l’accent sur la créativité et la rapidité de ses prestations. Comme toute société de service elle souhaite attirer de gros clients, et habituellement des clients plus importants signifie des revenus importants. Mais le jour où Usman, une agence de webdesign a obtenu un gros client, elle a dû repenser son organisation. « Les échéances et les demandes de projets commençaient à dépasser les capacités humaines des membres de l’équipe » nous explique Krista Jancik, Média-planneur expérimentée travaillant pour Usman.
« Nous avons finalement décidé de rester “petit” et d’embaucher avec l’idée de créer sur la durée des relations d’amitiés dans notre équipe. Nous sommes une modeste famille de créateurs, et bien que nous comprenions qu’il y ait de nombreuses bouches à nourrir et de factures à payer, nous croyons que construire un réseau d’employés en qui nous pouvons avoir confiance et ayant plus de talents que prévus, ne fait que renforcer la qualité du travail. »
2. Stratégie d’expansion
Il y a toute sorte de croissance. Vous pouvez expérimenter une croissante fulgurante, inexistante, graduelle, etc. Mais un entrepreneur nommé Woody Hunt prêche pour ce qu’il appelle « la croissante naturelle ». Il la définit comme étant à la fois planifiée et autonome. Il rapporte qu’il réussit à percer dans un secteur extrêmement difficile, celui de la vente de livre. Il possède un magasin en ligne, situé à Martinez en Californie, ainsi qu’un logiciel appelé Book Volume, destiné aux libraires. Il développe également un outil logiciel appelé Skill Count. Il réalise tout cela avec une équipe de moins de 25 personnes.
Le conseil que nous donne Hunt est de faire grossir une affaire de façon mesurée, graduelle et planifiée : faire une chose par semaine, une chose pour étendre ou faire mieux connaître son entreprise. « La croissance est nécessaire pour conserver le succès rencontré et rester profitable » dit-il. « Les problèmes commencent avec une croissante trop importante, ce qui augmente le facteur de risque. L’avantage d’une croissance naturelle (préparée et autonome) est qu’en plus d’être moins risquée, elle vous permet de prendre le temps d’adapter votre entreprise selon les besoins et les désirs de vos clients. »
3. N’ayez pas peur de réduire votre taille
Selon Craig Wolfe, qui a fonder sa propre affaire « Oui, vous pouvez être très petit mais rencontrer beaucoup, beaucoup de succès. »
Wolfe était autrefois le président de la plus grosse compagnie d’animation publicitaire télévisuelle pour des entreprises telles que Coca-Cola ou Anheuser-Bush. Il a vendu cette entreprise pour en démarrer une autre radicalement différente : la vente de canards en plastique à l’effigie de célébrités.
CelebriDucks vend une gamme de canards qui ressemblent à Barack Obama, aux personnages du Magicien d’Oz, et à d’autres personnalités célèbres. Ne riez pas, ces canards ont été élus dans le haut du classement des cadeaux à faire par le magazine Entertainment Weekly.
« Je dirigeais l’affaire complètement en dehors de chez moi, et je sous-traitais absolument tout. » dit Wolfe. « J’ai tourné le dos à tous les investisseurs pour avoir une vie et une entreprise dont je puisse profiter et que je puisse gérer sans vendre mon âme. En fin de compte je voulais une entreprise basée sur mes passions. J’adorais la création publicitaire, et j’ai réalisé que personne n’exploitait réellement le filon de ce type de produit. J’ai démarré un commerce basé sur ma passion. »
Wolfe est fier que ses canards soient réputés comme étant les meilleurs du marché. Qu’importe ce que vous vendez, être passionné et faire ce que vous aimez est un des meilleurs conseils pour une entreprise de taille modeste. C’est également un moyen de conserver une taille modeste malgré les pressions pour s’étendre ou la revendre.
Au moment où vous commencez à générer du profit, continuez à faire ce qui vous a permis de rencontrer le succès et la croissance. Certains entrepreneurs à succès pensent qu’il est préférable de maintenir une petite pour que votre entreprise reste gérable.
4. Concentrez-vous sur un bon produit
Jaime Cevallos a inventé une batte de base-ball spéciale, destinée à l’entraînement et à l’enseignement des positions de frappe. Il a appris que « parfois, il est préférable de faire cavalier seul. »
Cevallos ajoute qu’il a essayé de prendre un partenaire commercial pendant un temps mais « cela rendait les choses trop difficiles ».
« Dans les deux premières années de mon entreprise, aussitôt que j’avais un petit peu d’argent sur mon compte, je le dépensais pour des projets auxquels je pensais. Je suis un peu trop excité par les idées que j’ai en tête. Au lieu de me concentrer sur ce que j’avais, c’est à dire la batte d’entraînement, je m’occupais toujours de toutes les idées que je n’avais pas le temps de faire. »
Après qu’il eut dépensé environ 4000$ et des efforts considérables pour faire la promotion de deux autres produits d’aide à l’entraînement, il réalisa qu’il devait mettre les produits secondaires de côté et se concentrer seulement sur sa batte. « Mon produit principal est resté le même depuis le début de l’entreprise » explique-t-il. « Le seul autre produit que j’ai ajouté à mon catalogue (malgré les différentes idées) depuis 3 ans et demi, est mon livre. » Il commercialise maintenant son livre, Positional Hitting, et sa batte sur son site de e-commerce.
Il avoue qu’il est difficile de s’empêcher de penser à se développer. « Tandis que je passe plus de temps qu’auparavant à faire la promotion de mes produits, je ne peux pas m’empêcher de regarder vers le futur et de préparer mon avenir. C’est pourquoi je suis passionné par mon entreprise et c’est ce qui la rend géniale. »
5. Sous-traitez si nécessaire.
Pour Rob Walling de SoftwareByRob.com, le temps et les efforts requis pour embaucher, former et gérer des employés est un « siphon temporel ». À la place il sous-traite, mise à part ses compétences de bases, de manière à pouvoir se concentrer sur son affaire.
Ou plutôt ses affaires : Walling possède un site qui permet aux gens de créer et de partager des sites web de mariage (weddingtoolbox.com), un logiciel de facturation pour PME et tiens un site Web de recherche d’emploi sur un secteur de niche (apprenticelinemanjobs.com). Il réalise tout cela grâce à l’aide de nombreux assistants et de sous-traitants.
« J’ai pris consciemment la décision de conserver une petite taille à mes affaires pour éviter le vortex temporel d’avoir des employés » commente Walling.
« Embaucher, licencier, gérer les payes, la formation et le management demandent un temps considérable pour un entrepreneur solo, j’ai donc trouvé que sous-traiter tout sauf mes compétences propres signifiait avoir plus de temps pour me concentrer sur la croissance des bénéfices, pas celle du nombre d’employés. »
Walling a même couché sur papier son idée dans un livre pour les développeurs web et de logiciels intitulé « Commencez petit, restez petit : le guide du développeur pour lancer une startup. » (titre original : Start Small, Stay Small: A Developer’s Guide to Launching a Startup)
6. Servez-vous du bouche à oreille
Jurgen van Pletsen, vivant à Perth en Australie, a crée un service de Transcription nommé Perth Transcription en plus de son travail quotidien. Son objectif était de gagner un supplément d’argent et de fournir un service utile à ses clients. « Alors que je pourrais aisément agrandir mon affaire, je préfère la conserver petite et travailler seulement sur la base des recommandations. »
En effet, Jurgen a monté cette entreprise uniquement par le bouche à oreille, car cela conduit, dit-il, « à plus de confiance des deux côtés. ». Cela signifie qu’il n’a pas besoin de créer un site internet complexe pour persuader les clients d’utiliser son service.
« Aussi longtemps que le processus reste rationalisé il n’y a que peu de frais généraux à gérer » rajoute-il.
7. Concentrez-vous sur ce que vous aimez
Shel Horowitz était un entrepreneur depuis 1981 quand il a fondé son entreprise de service d’écrivain public, chez lui, sans employés externes (même si plus tard il a employé quelques freelances pour une partie du travail). À peu près trois décennies plus tard son affaire est toujours gérée depuis chez lui, mais a évoluée pour employer un Assistant Virtuel à temps partiel. Il a changé ses objectifs pour se tourner vers le consulting en marketing, droit d’auteurs, publication de livres, passage à l’écologie. Il tient aussi des discours en public, pour des clients de toutes l’Amérique du nord, d’Europe et d’Asie. Il a également écrit des livres tels que « La guérilla marketing se met au vert » (titre original : Guerilla Marketing Goes Green). Vous pouvez en lire plus sur la philosophie commerciale de Horowitz sur son blog.
« Tandis que je tente de faire croître ma réputation au point où je pourrais tenir une chronique dans un quotidien, j’espère pouvoir rester travailler chez moi et avoir au maximum un seul employé pour les années à venir » dit-il. « Je maintiens fermement que je fais tourner mon entreprise pour profiter ma vie, et pas le contraire. Oui, je pourrais probablement gagner plus d’argent en travaillant plus et en embauchant, mais je ne veux pas du stress associé et je ne manque clairement pas d’argent. »
C’est le point à retenir pour n’importe quel entrepreneur, que vous fassiez des affaires depuis 3 heures ou depuis 3 décades : concentrez-vous sur ce que vous aimez, gérer votre croissance intelligemment et vous aurez du succès pour les années à venir.
Traduction de l’article “For Many Online Sellers, Smaller Is Better – Part One” de Greg Holden, traduit par Louis Lecailliez, traduction web
C’est tout à fait ça!! Etre à la tête d’une multinationale ça pourrait être bien dans la mesure où on peut empocher mensuellement de l’argent pouvant acheter tout un pays. Mais cela ne veut pas dire que les petites entreprises ne sont pas rentables!! Au contraire, elles sont plus rentables, dans la mesure où, elles sont plus faciles à gérer et nous offrent plus de temps pour notre vie privée.
Sincèrement, j’admire Wolfe pour sa décision!!
Je suis tout à fais d’accord avec toi @jonathan puisque aujourd’hui, on ne peux pas investir si son projet n’est pas fiable à 100% Même en ayant fais des études quali et quanti ou encore fais des études de concurrence voir des prévisions de ventes on ne peux pas être sure de péréniser son activité. L’idéal serait de commencé seul et voir durant les 1er mois ce qui se passe.
En ces temps de crise, l’investissement pour un patron de boîte peut vite s’avérer très dangereux.
Je dirais que pour pouvoir exister sur le long terme, une politique de baisse des dépenses doit être appliqués sur la majorité des postes puis au cas par cas, décider de prendre un risque et d’investir un peu plus de temps et d’argent dans un projet.