En ce moment, l’Allemagne est citée comme exemple par tout le monde d’un point de vue économique. Alors pour une fois, découvrons un exemple venant d’outre Rhin… à ne pas suivre.
L’équipe marketing du Bayern de Munich vient de marquer un but contre son camp sur sa page Facebook, en piègent leurs fans en leurs disant d’aimer la page Facebook avec la promesse de la divulgation d’une signature spectaculaire directement sur la page Facebook du club de foot.
Cependant, au lieu de dévoiler un nouveau joueur offensif, le Bayern de Munich a admis avoir dupé ses fans dans le but de promouvoir le lancement de leur nouvelle application.
Ralenti de l’action pour admirer cette tête rentrante du Bayern contre son propre camp
Le Bayern de Munich avait dit sur son site web qu’ils dévoileraient l’arriver d’un nouvelle attaquant sur leur page Facebook le jeudi 26 janvier 2012 à 14 heures. Bien entendu, cette annonce ne sera faite qu’auprès de ceux ayant Aimé la page Facebook du Bayern de Munich.
Avec une certaine dose d’ironie, au lancement de cette application, le Bayern de Munich à expliqué que l’application New FCB Star permettrait à chacun de voir comme le club traite bien ses fans…
Seulement trois heures après la publication de cette annonce, et avec déjà plus de 5 000 commentaires énervés, le community manager du Bayern de Munich a été obligé de publier un message d’excuse à l’encontre de ses fans.
Ce mauvais exemple de l’utilisation des réseaux sociaux par le Bayern de Munich qui consiste à duper ses fans, n’est que le dernier exemple en date.
La semaine dernière, Katie Price a prêter son compte Twitter à Snickers, qui l’a utilisé de manière à faire croire que le compte venait de se faire pirater. Voici ce que cela a donné.
Cela fait tellement débat, que l’Advertising Standards Authority mène sa petite enquête pour juger s’il ne faudrait pas être un peu plus clair sur le sponsoring de ces tweets.
Le cas de Katie Price est différent du Bayern dans le sens où elle a été payée pour cela; mais ces cas sont similaires dans le traitement des fans. Traité ici comme simple marchandise et biais marketing, le fan ou le follower n’aime pas être pris pour un âne et se souviendra de ne pas suivre ou aimer n’importe quoi dans le futur. Ils n’aident pas la profession.
On est tout de même en droit de se poser quelques questions pour le Bayer de Munich, car nous touchons à un public de réel fans, vivant le club à 300%. Le Bayern ne connait-il pas ses fans ? S’en moque t-il éperdument ? La valeur d’un J’aime est… sans valeur ?
Alors que l’image de Katie Price sera s’en remettre, le Bayern de Munich vient de vexer profondément les fans qui attendaient cette annonce avec impatience. Ils seront s’en souvenir quand le club fera de mauvais résultat. On aurait pu souhaiter mieux comme introduction d’une application à destination des fans du club.
Quoiqu’il en soit la vraie question est, ont-ils compris l’importance des fans et la facilité avec laquelle on peut les perdre sur le web ?
Source : Bayern Munich trciks fans into ‘liking’ the club on Facebook