Volunia, ca vous dit quelque chose ? Pour être honnête, il y a encore peu de temps, nous n’en avions jamais entendu parler. Alors pourquoi parler de Volunia ? Car Volunia est développé par un des mathématiciens ayant créée l’algorithme de recherche de Google Hyper Search.
——– Mise à jour du 08 février 2012
Vous souhaitez découvrir Volunia, ça tombe bien, nous venons de recevoir notre invitation.
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Massimo Marchiroi, c’est son nom; Mathématicien Italien de profession, nous propose un nouveau moteur de recherche qui ne sera pas juste meilleur que Google; il propose de changer radicalement de façon de rechercher l’information. Aujourd’hui Volunia est encore en phase bêta et ouvert aux seuls Power Users. Si vous aussi vous souhaitez devenir un Power User, inscrivez-vous sur le site et vous aurez peut-être la chance d’être sélectionné pour les tester la bête.
Découvrez la vidéo faisant parler d’elle en ce moment :
httpv://www.youtube.com/watch?v=-Ph9S2xeCSU
Dans cette vidéo, nous voyons Massimo Marchiro dans un parc nous expliquer que
Volunia ne sera pas juste un moteur de recherche 10 % supérieur à Google. il s’agit d’une autre façon de voir les choses. C’est un point de vue radicalement opposé à la manière dont Google effectue ses recherches.
Dans une interview donnée à l’édition en ligne de Corriere della Sera, le professeur associé de l’université de Padua a refusé d’en dire plus lorsque la question portant sur la différence entre son moteur et ceux des autres lui a été posée.
Pour le moment, je ne peux pas en dire plus, je suis vraiment désolé… Mais regardons les choses en face, il ne serait pas difficile pour une entreprise de la taille de Google d’assigner des centaines d’ingénieurs travaillant jour et nuit, pour copier notre idée et… peut-être même la mettre en place avant nous.
[…]
Si je ne pensais pas qu’il s’agissait d’un truc énorme, capable de révolutionner le monde de la recherche, je ne serais pas impliqué dans ce projet.
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Disons que si Google utilise une machette pour découvrir le web, alors nous pouvons dire que nous avons un fusil de tireur d’élite. La différence entre Volunia et les autres moteurs de recherche fera son succès. Volunia sera se rendre indispensable auprès des internautes.
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Il n’a jamais été question de vengeance pour moi ( Massimo Marchiori n’ayant pas fait parti de l’aventure Google ). Le vérité c’est que cette idée est si brillante que cela serait une honte de ne pas la réaliser. Et le meilleur moment pour faire cela, c’est maintenant.
Marchiori est membre du consortium W3C, a travaillé sur le P3P, et le langage OWL. En 1996, il présenta Hyper Search qui retenu l’attention d’un jeune entrepreneur de 23 ans au doux nom de Larry Page, avant de devenir ce que nous connaissons sous le nom de Page Rank.
Le centre de recherche pour Volunia est basé à Padua, dans le nord-est de l’Italie, et est constitué de beaucoup d’anciens étudiants de Marchiori. Le financement de ce projet est quant à lui assurer par un entrepreneur orignaire de Sardaigne, Marian Piereddu, ayant plus de 20 ans d’expérience dans le monde de l’informatique. Pirredu est un homme d’affaire que l’on peut rencontrer dans la ville d’Oristano, à l’Ouest de la Sardaigne. Pirredu est l’ancien président d’une compagnie de téléphone Sloveine, Voljatel – jeu de mot avec être au futur et le mot téléphone. Mariano Pireddu est aussi un investisseur important de la socièté MindWare Studios, basé à Prague. Lors d’une interview téléphonique, Mariano Pireddu aurait dit :
Les partenaires pour ce projet sont Massimo, moi, ainsi que tous les chercheurs ayant travaillé sur Volunia.
[…]
Personne ici rêve de faire un moteur de recherche meilleur que celui de Google; nous pensons pouvoir créer un moteur de recherche qui sera différent.
Les serveurs qui hébergeront le projet Volunia seront hébergé en Sardaigne et seront sous la charge de Tiscali, bien que ce dernier ne soit pas un investisseur du projet. Voici la réponse de Pireddu à ce sujet.
Nous possédons assez de fond pour assurer pleinement la première phase du projet. Il serait prématuré de parler de l’entré d’un nouvel investisseur dans le projet Volunia.
[…]
Le marché nous dira, de manière démocratique, si notre idée est bonne ou non. Si les utilisateurs l’aiment, cela voudra dire que nous avons fait du bon travail; si les utilisateurs ne l’adoptent pas, alors nous le corrigerons.
Nombreux sont ceux ayant tenté de mordre les plates bandes de Google, peut y sont arrivés… en fait personne pour le moment. Exalead est le parfait exemple que seule la volonté ne compte pas, quelle soit politique ou mercantile. Il faut proposer un produit suffisamment novateur pour donner aux utilisateurs l’envie de changer de crémerie, car ayant des habitudes de recherche totalement empreintes de l’esprit Google surtout dans nos contrés francophone. On arrive pas à 85% de présence pour rien non plus.
L’annonce de l’arrivé d’un nouveau moteur de recherche n’est pas monnaie courante; annonce faite par un de ceux ayant conçus l’algo de base de Google, c’est encore plus rare. Alors espérons que Volunia tienne toutes ses promesses même si cela est plutôt rare dans le milieu. Espérer ? Oui espérer car avec plus de 85% des recherches faites en France qui passent par Google, un monopole est entrain de se créer pour les sites Français. Ne pas être visible sur Google est souvent synonyme de mort pour un site. Cela pourrait changer avec l’entré d’acteur comme Volunia.
Article inspiré de Google’s Search algorithm Challenged.
plutôt une bonne chose.
être dépendant de google c’est aps bon.
Toute dépendance en général je dirais.